Jorian Ponomareff : stunt moto & cinéma

Jorian Ponomareff

Jorian Ponomareff. Ce nom évoque immédiatement des images spectaculaires de motos en dérapage contrôlé, des roues arrières défiant la gravité, et des vidéos à couper le souffle partagées des millions de fois sur YouTube. Pour beaucoup, il est tout simplement l’un des meilleurs riders de stunt au monde.

Mais au-delà des figures et de la célébrité numérique, qui est vraiment ce pilote français qui a su s’imposer sur la scène internationale ? Que devient-il depuis sa quasi-disparition des réseaux sociaux ? Et comment est-il passé de la rue aux plateaux de tournage d’Hollywood ?

Dans cet article, je t’emmène à la découverte de son parcours incroyable, de ses débuts en tant que jeune passionné de moto jusqu’à son rôle de cascadeur dans les plus gros blockbusters du cinéma. Prends ton casque, on démarre.

En bref : Qui est Jorian Ponomareff ?

  • Nationalité : Française
  • Spécialité : Stunt moto, drift, wheelie
  • Reconnaissance : Icône du stunt sur YouTube dans les années 2010
  • Équipement préféré : Kawasaki ZX-6R modifiée
  • Carrière actuelle : Cascadeur professionnel pour le cinéma
  • Films notables : Mission: Impossible, Indiana Jones, Murder Mystery 2, The Union
  • Particularité : Discret sur les réseaux depuis quelques années

Qui est Jorian Ponomareff ?

Ses débuts en moto

Jorian Ponomareff naît en France en 1987. Dès son plus jeune âge, il développe une fascination pour les deux-roues. Ce n’est pas un hasard : dans les quartiers périphériques où il grandit, la moto est à la fois un moyen de déplacement et un objet de liberté. Mais là où d’autres se contentent de rouler, lui cherche rapidement à repousser les limites.

Il commence par pratiquer seul, sur des terrains vagues, en multipliant les chutes, les erreurs, mais aussi les petits succès qui lui donnent confiance. À cette époque, Internet commence tout juste à se démocratiser, et il n’y a que très peu de ressources disponibles pour apprendre le stunt. Jorian apprend donc à l’instinct, en observant, en testant, en tombant, et surtout, en persévérant.

Comment il a découvert le stunt

Le déclic, c’est une vidéo. Un clip amateur venu des États-Unis, mettant en scène des pilotes enchaînant wheelings, stoppies et drifts en milieu urbain. C’est là que Jorian comprend que le stunt peut être un art à part entière, une forme d’expression sur deux roues. Il s’inspire des pionniers américains tout en développant un style très personnel : plus fluide, plus visuel, plus artistique.

Il commence alors à publier ses propres vidéos, d’abord filmées avec les moyens du bord, puis de mieux en mieux produites au fil du temps. Le public accroche immédiatement. On le découvre capable de maîtriser une moto avec une précision chirurgicale, tout en gardant une esthétique très travaillée.

Les premières vidéos virales sur YouTube

Vers 2009-2010, Jorian devient une sensation sur YouTube. Ses vidéos cumulent des millions de vues en quelques semaines. Il devient une référence dans le monde du stunt moto, notamment grâce à son approche cinématographique des vidéos : plans léchés, ralentis, fond sonore bien choisi, et surtout, un pilotage bluffant de maîtrise.

Son nom commence à circuler bien au-delà du cercle des passionnés de moto. Il est invité à des shows, participe à des événements internationaux, et collabore avec des marques de plus en plus prestigieuses.

Vidéo réalise par Jorian Ponomareff. Ma préféré a titre personnel c’est avec celle-ci que j’ai découvert ce génie du Stunt.

Son style unique et ses figures emblématiques

Le drift à moto : sa spécialité

S’il fallait résumer le style de Jorian Ponomareff en un mot, ce serait : le drift. Là où la plupart des stunt riders privilégient les wheelings spectaculaires ou les stoppies à grande vitesse, lui se distingue par sa capacité à faire glisser la moto latéralement, en la contrôlant comme s’il dansait avec elle.

A lire aussi :   CFMOTO 700MT : Un compagnon pour toutes les occasions

Ce type de figure, extrêmement complexe, demande un équilibre parfait entre la puissance du moteur, le freinage arrière, et le transfert de poids. Jorian en a fait sa signature. Il ne se contente pas de faire du drift brut ; il enchaîne les glissades avec une fluidité et une grâce qui donnent à ses performances un aspect presque chorégraphique.

C’est ce style très visuel qui lui a permis de percer sur YouTube et d’être repéré par des réalisateurs à la recherche de cascades élégantes autant que spectaculaires.

Les tricks qui ont fait sa renommée

Outre le drift, Jorian maîtrise un éventail impressionnant de figures :

  • Wheelie ultra-long : il peut parcourir des centaines de mètres sur la roue arrière, avec un équilibre quasi parfait.
  • Circle wheelie : tourner en rond sur une seule roue, en gardant un rythme constant.
  • Switchback : se tenir debout à l’envers sur la moto en mouvement.
  • Stoppie rotation : lever la roue arrière et tourner autour de l’axe avant.

Ce qui impressionne, ce n’est pas seulement la difficulté des figures, mais la manière dont il les enchaîne. Il ne fait pas du stunt pour le stunt : il raconte quelque chose avec ses mouvements, comme un danseur raconte avec son corps.

Comparaison avec d’autres riders célèbres

Dans le monde du stunt, plusieurs noms ressortent régulièrement : Chris Pfeiffer, Aaron Colton, ou encore Rok Bagoros. Chacun a son style, mais Jorian a toujours été à part. Là où certains jouent sur la puissance ou la brutalité, lui cultive la finesse et l’esthétique.

On pourrait le comparer à un artiste martial plutôt qu’à un pilote. Son approche n’est pas compétitive, mais expressive. Il cherche à créer un lien avec le public, à transmettre une émotion. C’est ce qui explique son succès viral, bien au-delà du cercle fermé des motards.

Une star mondiale du stunt moto

Jorian aux X games

Ses shows à l’international

Après ses succès sur YouTube, Jorian Ponomareff est rapidement sollicité pour des démonstrations à travers le monde. Il se produit dans des événements majeurs comme le Stunt GP, les X Games, ou encore des festivals moto en Europe, en Asie et au Moyen-Orient. À chaque apparition, il attire une foule impressionnante, et ses prestations sont souvent les plus attendues.

Sa réputation dépasse les frontières. Il devient une véritable icône du stunt, reconnu pour son charisme scénique autant que pour sa technique. En Europe de l’Est, au Japon, aux Émirats Arabes Unis… il est accueilli comme une rockstar du deux-roues.

Les collaborations avec des marques

Sa visibilité internationale attire rapidement les grandes marques. Il collabore avec des équipementiers moto comme Icon, Dainese, ou Alpinestars, mais aussi avec des constructeurs comme Kawasaki, qui lui fournit des motos spécialement préparées pour le stunt.

Il participe à des campagnes publicitaires, réalise des vidéos promotionnelles spectaculaires, et devient un ambassadeur de la discipline. Certaines marques n’hésitent pas à lui laisser carte blanche pour la création de contenu, tant son univers visuel est fort.

Sa présence sur les réseaux sociaux

À son apogée, la chaîne YouTube de Jorian comptait plusieurs centaines de milliers d’abonnés. Il y partageait ses figures, ses préparations, mais aussi ses réflexions sur le monde de la moto. Sur Instagram et Facebook, il cultivait une image plus personnelle, plus accessible.

Cependant, depuis quelques années, il s’est fait plus discret, postant rarement, voire plus du tout. Cette absence prolongée a alimenté les rumeurs sur un possible retrait ou changement de carrière.

On reviendra dans une prochaine section sur ce qu’il est réellement devenu.

Sa moto et son équipement

maxresdefault 1
Crédit photo Jorian Pnomareff

Les motos qu’il utilise pour le stunt

Jorian Ponomareff a utilisé plusieurs modèles tout au long de sa carrière, mais il est surtout connu pour avoir travaillé avec des Kawasaki ZX-6R. Cette moto sportive de cylindrée moyenne est très populaire dans le monde du stunt grâce à son bon équilibre entre puissance, maniabilité et poids raisonnable.

Il lui arrive aussi de rouler avec des Yamaha MT-07 ou des Honda CBR, selon les projets et les partenariats du moment. Mais dans ses vidéos les plus célèbres, on le voit souvent dompter la ZX-6R, qu’il semble avoir rendue vivante sous ses mains.

Modifications spécifiques pour le drift et le stunt

Aucune de ses motos n’est d’origine. Pour le stunt, il faut une préparation très précise, parfois même plus exigeante que pour la piste. Voici les modifications clés qu’il utilise :

  • Couronne arrière surdimensionnée : pour gagner en couple et permettre les wheelies à basse vitesse.
  • Cage de protection : entoure le moteur et le cadre pour absorber les chocs lors des chutes.
  • Frein arrière au guidon (handbrake) : indispensable pour contrôler les figures debout ou inversées.
  • Guidon plus large : pour améliorer le contrôle à basse vitesse.
  • Subcage arrière : renforcée, permet de monter dessus ou d’y poser les pieds sans abîmer la moto.
  • Pneu arrière slick ou semi-slick : pour une meilleure glisse maîtrisée lors des drifts.
A lire aussi :   Ducati Panigale V4 SP2 30th Anniversary 916

Chaque moto de Jorian est un véritable outil de précision, réglé au millimètre selon ses besoins. On est loin du simple tuning esthétique.

Accessoires et protections indispensables

En tant que professionnel, Jorian ne prend aucun risque inutile. Il porte toujours un équipement complet, même en vidéo :

  • Casque intégral (souvent avec visière fumée)
  • Blouson avec protections dorsales et pectorales
  • Gants renforcés
  • Pantalon renforcé ou combinaison
  • Bottes spécifiques pour le stunt

Son image a aussi contribué à sensibiliser les jeunes pratiquants à l’importance de la sécurité, même dans une discipline où la prise de risque est permanente.

Ce que Jorian Ponomareff inspire à la communauté

Le rôle de modèle pour les jeunes motards

Jorian Ponomareff n’est pas seulement admiré pour ses prouesses techniques. Il a aussi inspiré toute une génération de jeunes motards qui ont découvert grâce à lui une autre façon de vivre la moto. Là où beaucoup associaient le stunt à l’illégalité ou à l’inconscience, il a su en faire une discipline noble, exigeante et esthétique.

Sur les forums, dans les clubs moto, ou même dans les écoles de pilotage, son nom revient souvent comme celui qui a donné envie à beaucoup de se lancer. Il représente l’idée qu’on peut partir de rien, apprendre seul, et atteindre un niveau mondial avec passion et persévérance.

La démocratisation du stunt en France

Avant lui, le stunt était peu reconnu en France. Il se pratiquait dans l’ombre, souvent mal perçu, et sans réel encadrement. Grâce à sa visibilité, Jorian a contribué à faire évoluer les mentalités. Il a montré que cette discipline méritait une place dans les événements moto officiels, qu’elle pouvait cohabiter avec la sécurité, et qu’elle méritait le respect au même titre que la course ou le motocross.

Son travail a même aidé à légitimer l’organisation de parkings sécurisés, de terrains d’entraînement, ou de shows encadrés, là où autrefois on ne voyait que du “rodéo urbain”.

Témoignages de fans et reconnaissance du milieu

Les commentaires sous ses vidéos en disent long. Entre admiration, gratitude et nostalgie, on y lit souvent des messages comme :

  • “C’est grâce à toi que j’ai commencé le stunt.”
  • “Tes vidéos ont changé ma vision de la moto.”
  • “Tu es un artiste, pas juste un pilote.”

Même dans le milieu professionnel, Jorian est respecté. D’autres riders, pourtant très médiatisés, n’hésitent pas à reconnaître son influence. Et les organisateurs d’événements continuent de le citer comme référence, même s’il est aujourd’hui plus discret publiquement.

5 choses que tu ne savais (peut-être) pas sur lui

  1. Il a appris le stunt sans coach ni école
    Contrairement à certains pilotes sponsorisés dès le départ ou passés par des circuits professionnels, Jorian a tout appris en autodidacte. Chutes, réglages, figures… il a expérimenté seul, souvent dans des zones industrielles désertes.
  2. Il a refusé plusieurs émissions de télé-réalité
    À l’époque où sa notoriété explosait, plusieurs chaînes françaises ont tenté de le faire participer à des émissions populaires. Il a toujours décliné, préférant rester fidèle à son univers et éviter la surexposition médiatique.
  3. Son premier drift filmé était un accident
    Dans une interview, Jorian raconte que l’une de ses premières vidéos virales où il driftait entre deux voitures était en réalité… une perte de contrôle qu’il a réussie à rattraper avec style. Le buzz est né de là.
  4. Il pilote aussi en voiture
    Si le public le connaît surtout pour ses figures à moto, Jorian est également un excellent pilote automobile. Cette compétence lui a été très utile dans sa reconversion vers le cinéma, où il réalise aussi des cascades en voiture.
  5. Il a formé d’autres cascadeurs
    Dans l’ombre, il a contribué à former plusieurs jeunes cascadeurs français qui travaillent aujourd’hui pour la télévision, la publicité ou le cinéma. Il transmet ses connaissances avec exigence, mais aussi beaucoup de passion.

Que devient Jorian Ponomareff aujourd’hui ?

Sa disparition progressive des réseaux sociaux

Pendant plusieurs années, Jorian Ponomareff était très actif sur les réseaux : vidéos régulières sur YouTube, publications inspirantes sur Instagram, et interactions fréquentes avec ses abonnés. Puis, vers la fin des années 2010, sa présence s’est raréfiée. Moins de publications, moins de démonstrations publiques, et peu à peu, un silence.

Ce retrait n’a jamais été officiellement expliqué. Il n’a pas publié de message d’adieu, ni annoncé une pause. Il s’est simplement effacé, laissant ses fans dans l’interrogation. Beaucoup ont imaginé un retrait définitif, une lassitude ou même une blessure.

Les raisons possibles

Les raisons de cette disparition ne sont pas claires, mais plusieurs hypothèses circulent. La première, la plus probable, est celle de l’usure. Être au sommet de la visibilité, produire du contenu en continu, gérer une image publique, tout cela peut devenir épuisant, surtout quand la passion initiale devient une pression permanente.

A lire aussi :   Présentation de la Triumph Speed 400 et Scrambler 400 X

D’autres parlent d’un désir de discrétion ou de recentrage sur des projets plus personnels, loin du regard du public. Certains évoquent une volonté de se reconvertir, ou tout simplement de vivre une vie plus calme.

Ce qu’on sait vraiment : une carrière de cascadeur au cinéma

Ce silence sur les réseaux ne signifie pas pour autant que Jorian a arrêté sa carrière. Bien au contraire. Depuis 2018, il a pris un nouveau virage : celui du cinéma, en tant que cascadeur professionnel, spécialisé dans les scènes à moto ou en véhicule.

Il a participé à plusieurs grosses productions, souvent en tant que stunt driver ou performer, parfois sans être crédité, mais toujours avec un haut niveau d’exigence :

  • Mission: Impossible – Fallout (2018)
  • Murder Mystery 2 (2023)
  • Indiana Jones et le Cadran de la destinée (2023)
  • Mission: Impossible – Dead Reckoning (2023)
  • Antigang: La Relève (2023)
  • La Nonne : La Malédiction de Sainte-Lucie (2023)
  • The Union (2024)
  • Week-end à Taipei (2024)
  • Sous écrous (2024)

On le retrouve souvent sur des scènes de poursuite, de drift en ville, ou de cascades à haut risque. Sa signature visuelle – fluidité, maîtrise, élégance – est toujours là, mais cette fois, au service de scénarios d’action grand public.

Hypothèses et attentes des fans

Beaucoup espèrent son retour, ne serait-ce que pour une vidéo, une interview, ou une masterclass. Son absence a créé un vide que d’autres riders n’ont pas comblé. Certains fans continuent d’alimenter ses anciennes vidéos de commentaires enthousiastes, espérant une nouvelle apparition.

Mais peut-être que pour lui, cette discrétion est une liberté retrouvée. Il a laissé une empreinte forte, et continue d’exister là où l’on ne l’attendait pas : dans les coulisses du cinéma.

Jorian Ponomareff au cinéma : une carrière de cascadeur impressionnante

Jorian dans mission impossible

Son virage vers le 7e art après les réseaux

Le passage de Jorian Ponomareff des réseaux sociaux aux plateaux de cinéma n’est pas anodin. Il ne s’est pas simplement recyclé : il a trouvé une nouvelle scène pour exprimer son art. Ses compétences uniques en drift et en maniement de la moto ont trouvé une utilité précieuse dans l’industrie du cinéma, où la demande en cascades réalistes et spectaculaires est forte.

Travailler dans le cinéma, c’est aussi changer de posture : on ne cherche plus à briller seul devant la caméra, mais à servir une histoire, un personnage, une ambiance. Cela demande de la rigueur, de la discrétion, et une grande capacité d’adaptation. Autant de qualités que Jorian a su développer.

Les productions françaises où il est apparu

Il n’a pas uniquement intégré des projets hollywoodiens : le cinéma français a aussi fait appel à lui, en particulier pour des scènes d’action à moto ou en voiture.

Parmi ses apparitions notables :

  • Sous écrous (2024) – Il y joue le rôle de stunt pilot aux côtés de Bernard Farcy et Ichem Bougheraba.
  • Antigang: La Relève (2023) – Il réalise plusieurs scènes de stunt driving, contribuant à la tension des poursuites.

Ces projets montrent qu’il est capable de s’adapter à différents formats, de la comédie urbaine au film d’action pur.

Les grosses productions internationales

C’est cependant dans les superproductions que son nom se retrouve le plus, souvent en tant que cascadeur spécialisé en véhicules :

  • Mission: Impossible – Fallout (2018) – Il participe aux fameuses scènes tournées à Paris.
  • Murder Mystery 2 (2023) – Il est stunt performer à Paris, dans un contexte mêlant comédie et action.
  • Indiana Jones et le Cadran de la destinée (2023) – Il intervient comme stunt performer, aux côtés de Harrison Ford.
  • Mission: Impossible – Dead Reckoning, partie 1 (2023) – Il contribue à certaines cascades complexes.
  • The Union (2024) – Il est stunt driver, dans un film d’action avec Mark Wahlberg.
  • Week-end à Taipei (2024) – Encore une fois stunt driver, dans un film tourné en Asie.
  • La Nonne : La Malédiction de Sainte-Lucie (2023) – Il y apparaît en cascadeur non crédité, dans des scènes plus sombres et nerveuses.

Son rôle dans les scènes de cascades à moto ou en voiture

Jorian n’est pas un cascadeur comme les autres. Son expertise à moto est utilisée pour des scènes où le réalisme prime : drifts précis dans des ruelles, poursuites entre véhicules en ville, roulades contrôlées à haute vitesse. Mais il excelle aussi en voiture, notamment dans des séquences de drift automobile, preuve de sa polyvalence.

La majorité de ses interventions sont invisibles pour le grand public, mais essentielles à la réussite des scènes d’action. Il se fond dans la narration, remplace les acteurs pour les moments à risque, et garantit que le spectacle reste crédible, sans recours excessif aux effets numériques.

Ce que ça dit de son talent et de sa reconnaissance dans l’industrie

Être appelé par des productions de cette envergure n’est pas donné à n’importe qui. Cela exige une fiabilité absolue, une capacité à travailler sous pression, et un haut niveau d’exigence. Jorian est aujourd’hui reconnu comme un professionnel sérieux et talentueux, respecté dans le milieu du cinéma d’action.

Son parcours illustre aussi une vérité rarement dite : le stunt, quand il est maîtrisé, peut mener loin. Très loin.

Conclusion

Jorian Ponomareff n’est pas qu’un pilote de stunt exceptionnel. C’est un artiste de la maîtrise, un perfectionniste du mouvement, un passionné qui a su transformer sa pratique en langage visuel. À travers ses vidéos, ses shows, puis ses apparitions au cinéma, il a construit une carrière unique, faite de discipline, de style et d’impact.

Son retrait des réseaux sociaux n’a pas marqué la fin de son histoire, mais plutôt l’ouverture d’un nouveau chapitre, plus discret, mais tout aussi impressionnant. Il continue d’enchaîner les figures, non plus devant les spectateurs, mais derrière les caméras, au service de récits bien plus vastes que les siens.

Il laisse derrière lui une communauté de fans et de jeunes riders qui, à leur tour, cherchent à repousser les limites. Et toi, que retiens-tu de son parcours ? As-tu déjà vu l’un de ses films sans le savoir ? Peut-être bien que la prochaine cascade que tu verras au cinéma portera, elle aussi, la signature invisible de Jorian Ponomareff.